Maison Gaugiran : communiqué de Paul Quilès

Retrouvez, dans la suite, le communiqué de Paul Quilès, maire de Cordes, au sujet de la Maison Gaugiran.

 

Communiqué de Paul Quilès,

Maire de Cordes

 

Maison Gaugiran : un aménagement qui respecte notre patrimoine

 

o De quoi s’agit-il ?

La Maison Gaugiran est propriété de la Commune de Cordes depuis 2008. L’Etat, qui en était le propriétaire jusque là, ne voulait plus le conserver et la municipalité a préféré l’acquérir plutôt que de la voir vendue à un privé. La DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) avait alors émis le vœu que le bâtiment soit largement ouvert au public et que la municipalité s’engage à favoriser le développement de la fréquentation.

Dans le même temps, compte tenu de la classification de Cordes comme « Grand site de Midi-Pyrénées », il a été demandé que l’Office de Tourisme puisse bénéficier de locaux répondant aux critères d’excellence exigés par le contrat de Grand site.

L’installation de l’Office de Tourisme dans la maison Gaugiran, aux côtés des bureaux de l’ACADOC, a été considérée comme permettant de prendre en compte cette double exigence.

Le projet de réaménagement du bâtiment a été décidé lors du Conseil municipal du 17 octobre 2011. Il a été conçu et élaboré dans le respect des diverses réglementations en vigueur. Une attention toute particulière a été apportée au respect du patrimoine architectural, en lien avec l’Architecte des Bâtiments de France.

Lors de l’élaboration du projet, les futurs utilisateurs (association ACADOC et direction de l’Office de tourisme) ont été régulièrement consultés, dans le cadre d’une concertation qui a duré plus d’une année. Ont également participé à cette concertation l’Architecte des Bâtiments de France, les architectes (Jacques Chiès et Guillaume De Thélin) et les élus chargés du suivi du projet.

 

o Plusieurs interrogations ont été formulées à propos de ce projet.

Certaines concernaient l’occupation de ces locaux par l’Office du tourisme, d’autres la disposition des lieux, d’autres encore le maintien en l’état de certains matériaux.

S’agissant de ce dernier aspect, les affirmations selon lesquelles les cloisons boisées, probablement d’origine médiévale, devaient être détruites sont partiellement erronées. Les travaux prévus étaient en effet conformes au permis de construire, accordé le 20 avril 2012, avec l’accord de l’Architecte de Bâtiments de France et qui n’avait d’ailleurs pas donné lieu à une contestation1

De même, l’affirmation selon laquelle les grands espaces seraient détruits par l’installation de boxes n’était pas fondée, puisque tout ce qui concerne les 1er et 2e étages a été conçu pour être totalement réversible. C’est ce que confirme l’Architecte des Bâtiments de France, M. Gironnet, dans un récent courrier : « Le caractère réversible des interventions prévues dans le projet et la qualité des travaux qui devront être réalisés ne constituent pas, selon moi, des éléments de nature à polémiquer »

 

o Au-delà des polémiques.

Tout en regrettant l’excès de certains propos et les méthodes utilisées, le maire de Cordes a fait savoir dès le 11 octobre qu’il ne souhaitait pas qu’une cabale s’appuyant sur une interprétation -pourtant discutable à certains égards- des prescriptions de l’Architecte des Bâtiments de France, vienne entraver le bon déroulement du projet d’aménagement de la maison Gaugiran.

C’est pourquoi il a demandé aux architectes, MM Chiès et De Thélin, de modifier l’implantation des futurs locaux, de façon à ce que les boiseries anciennes du rez-de-chaussée ne soient pas touchées et que le volume de la pièce d’exposition soit conservé dans l’état actuel. La partie de la cloison en bois située entre les deux pièces du rez de chaussée, qui a été supprimée dans le passé, sera également reconstituée. Quant à l’agencement du rez-de-chaussée, il sera modifié en conséquence, ainsi que l’utilisation de l’espace par l’ACADOC et l’Office de tourisme.

 

o Depuis 17 ans, la municipalité de Cordes a montré l’importance qu’elle accorde à la protection et à l’embellissement du patrimoine de la cité.

Quelques exemples de son action :

- la restauration et l’aménagement de la Maison du Grand Fauconnier, où a été installé le Musée d’Art moderne et contemporain et qui a permis d’exposer les nombreuses œuvres de la collection municipale ;
- la restauration et l’aménagement de la Maison Fonpeyrouse, où se trouvent notamment les bureaux de la mairie, la salle du conseil municipal, une salle de réunion, un espace d’exposition ;
- la remise en état de la porte de l’Horloge ;
- les travaux sur la toiture, la façade nord et les baies de l’église St Michel ;
- la remise en lumière des façades ;
- la restauration de murs et remparts…

 

Cordes sur ciel, le 11 octobre 2012