Hommage à Jean-Gabriel Jonin à Cordes sur Ciel

hommage 2bisLe samedi 29 novembre 2014, un émouvant hommage a été rendu à Jean-Gabriel Jonin à la mairie de Cordes, en présence d’une assistance nombreuse et de Marie-Thérèse, son épouse, Raphaël et Arielle, ses enfants, les conseillers et les adjoints, les amis.
Monsieur Quilès a présenté son parcours et ses activités en tant qu’adjoint à la culture, peintre et écrivain et a décrit l’amitié et la complicité qui les liaient dans leur travail (Pour lire le texte cliquez ici).

Des photos de Jean-Gabriel ont été projetées ; elles permettaient de le retrouver au cœur de sa vie active à Cordes, au milieu de ses amis et des artistes.

Paul Villain a rappelé le nombre très important des expositions (plus d’une centaine !) que Jean-Gabriel avait organisées. Il a lu quelques extraits de discours prononcés lors des inaugurations de ces expositions présentées à la Maison Fonpeyrouse, puis au Musée d’Art Moderne et Contemporain (Maison du Grand Fauconnier). (Pour lire le texte cliquez ici).

Jean-Gabriel Jonin est à l’origine de la création de ce musée et de l’organisation des expositions temporaires. Pour lui rendre hommage, les 3 salles du musée réservées à ces expositions porteront son nom gravé sur une plaque, que son épouse Marie-Thérèse a dévoilé.

Ensuite Elodie, qui a beaucoup travaillé aux côtés de Jean-Gabriel, a lu un poème qu’elle a composé à sa mémoire.

Enfin le film «La mémoire des pierres», dont Jean-Gabriel a écrit le scénario, a été projeté.
La soirée s’est terminé par le verre de l’amitié réunissant tous les amis présents à cet hommage.

 Voici quelques témoignages parmi les nombreux hommages reçus :

Depuis longtemps nous te devinions fatigué…
Lorsque tu décidas de quitter la cité cordaise - à laquelle tu consacras

plus de 20 années de ton existence
afin de la mieux faire connaître, notamment par une TRILOGIE fouillée,
te dépensant généreusement sans compter, aidant maints artistes à se révéler -
tu nous parus soudain à bout de résistance…

Dans ton joli fief de Châtelus
grâce à la vigilance de ton épouse,
tu entrepris alors bravement un combat contre la maladie.
Ce mal qui détruisait ton corps,
finit par entamer ta belle énergie, atteignant ton moral.

Être artiste dans l’âme,
vouer le maximum de son temps
à perfectionner son travail,
puis sentir ses forces faiblir impitoyablement…
Quelle épreuve !

A travers ton silence des dernières semaines,
nous l’avons compris,
tu abandonnais la lutte et te résignais au destin.

Tu disai s: Personne n’est irremplaçable.
Néanmoins, ton absence de Cordes sur Ciel
laissait beaucoup d’entre nous désemparés.

Nous espérions tellement ton retour !

Nous nous permettons de partager sincèrement
une tristesse immense
avec ta femme,
tes enfants et petits-enfants, tes frères, la famille,
les amis proches.

AUREVOIR Cher Jean Gabriel .
Tu fus l’Ami incomparable,
que nous regrettons déjà,
qui nous manquera infiniment.

                                                                                                                                     Nadine Vivier

 «Nous repensons souvent à Jean Gabriel. Il a su nous accueillir, il était à l' écoute, capable d'entendre les critiques, il savait communiquer ses passions. Nous avons passé de beaux et riches moments avec lui. J'ai encore eu Jean Gabriel au téléphone il y a quelques semaines pour discuter d'un projet sur lequel je souhaitais l'associer, il m' avait parlé de sa maladie. Nous devions nous recontacter cet automne... Nous serons en pensée avec vous demain.»

                                                                                                                                      Benoit Piquart

 "Jean Gabriel nous avions fait ta connaissance plusieurs mois avant l'exposition que tu m'avais organisé au Musée de Cordes en 2007.
D'emblée nous nous sommes compris et apprécié, ton esprit ouvert, ta générosité d'âme associés à ton talent, nous a donné la mesure de la chance de connaitre l'homme exceptionnel que tu es.
L’évènement de mon exposition, tant dans la qualité de sa préparation que dans son déroulement, a été pour moi un des plus heureux de mon expérience d'artiste.
Ce n'est pas par hasard. Cela nous le devons à ton sens aigu et passionné de l'art, ta grande culture, et à ton empathie naturelle. 
Pour cela et pour tout ce que tu as accompli pour défendre l'art, les artistes et la culture ici et partout, nous te remercions du fond de l'âme. 
Tu restes pour toujours dans nos cœurs et nos mémoires
Tu peux dormir tranquille, fier d'une vie noblement accomplie.
Au revoir Jean Gabriel"

                                                                                                       Henri et Leila Baviera

 

"Bien entendu, nous nous associons au souvenir de cet homme qui aura marqué Cordes sur Ciel… et l’art en général, sur l’ensemble du pays cordais.
J’ai vraiment apprécié le travail que nous avons entrepris en commun, avec les écoles, et au sein de la communauté de communes."

                                                                                                          Patrick Lavagne

Contre vents et marées, tu as aimé,
Tu as aimé la terre, le ciel, la mer, les hommes, les femmes et les étoiles
en cachant sous ton voile - ou plutôt sous ta barbe ! -
tous les mystères du monde éthéré

Un silence, une pensée, un baiser
dans un souffle effréné
parfois ralenti
par le passage ami
d’une fleur ébahie

Jean-Gabriel, déploie tes ailes
tous les anges dansent la ritournelle
Mais fais attention aux p’tits démons qui obstruent notre raison
d’un sourire malicieux
trompant même les plus vieux

et pour leur faire un pied de nez (et pour ça c’est gagné !)
tu t’en vas funambule
délivré du passé
bienheureux dans ta bulle
Aux parfums merveilleux

Dis-moi, tu parles aux oiseaux ?
Aux oiseaux bleus de lune
s’envolant majestueux
emplient de conciliabules

Tu leur annonces le printemps
le printemps d’une vie nouvelle
une vie libre et sereine
de connaissances éternelles

Vole, virevolte et tourbillonne
toi qui m’as appris tant de choses ici
d’un sommeil épanoui
doucement se réveille

Tu représentes dans ma vie une rencontre essentielle
ou comme tu aimais l’écrire en deux mots
essence - ciel
Merci Jean-Gabriel

                                   Elodie Cortes